En 1971, dans un petit village aux abords de Montbéliard, une révolution est en cours. Une révolution discrète, pacifique et citoyenne.

À Vandoncourt en 1971, le nouveau maire, Jean-Pierre Maillard-Salin expérimente une nouvelle forme de gestion administrative : la démocratie participative.

En associant toute la population du village à la vie publique, il voit naître une floraison d’actions collectives : conseil des jeunes, des anciens, associations, chantiers bénévoles, responsabilisation des citoyens. Les médias régionaux et nationaux de l’époque s’emparent de l’histoire du « village aux 600 maires ».

« Par le jeu de la démocratie, nous sommes chargés de conduire le village dans son évolution, au sein d’une civilisation en pleine mutation. Nous voulons le remettre à nos successeurs, à ces jeunes qui prendront le relais, avec un capital enrichi, avec les trésors du passé. « J.-P. Maillard-Salin « 

Depuis lors, les Damas, comme on appelle les citoyens du village, ont repris possession de toutes les décisions et actions politiques qui sont engagées par leur mairie. Transparence, écoute, considération et entraide sont les maîtres mots de cette politique rafraîchissante qui redonne une place centrale aux citoyens.